Notre filière

Le Plan Banane Durable,

moteur du progrès

« Œuvrer pour la Terre, les Hommes et l’économie »

Le 5 décembre 2008, le Plan Banane Durable a été signé entre la filière Banane de Guadeloupe & Martinique, le ministère de l’Agriculture et les collectivités locales. La volonté de notre filière est de réaffirmer son engagement pour une agriculture durable. Le Plan Banane Durable II est donc mis en place et pérennise le travail réalisé ces 7 derrières années. Le partage des savoirs faire est aussi assuré avec un plan de coopération, le programme européen INTERREG IV. Notre filière est résolument tournée vers l’agriculture de demain.

 

La protection de l’environnement et de la biodiversité

La filière fait régulièrement évoluer ses pratiques pour améliorer la préservation de l’air, de l’eau et de la terre et favoriser la biodiversité dans ses plantations. Beaucoup d’espèces sont de retour en Bananeraie !

Ces pratiques, plus respectueuses de l’environnement, sont indispensables pour préserver les qualités du terroir des départements de Guadeloupe et Martinique.

Aujourd’hui, nous devons lutter sur tous les fronts : énergie, transports, déchets, modes de production et de consommation…
En France, de plus en plus d’agriculteurs se mobilisent pour transformer leurs pratiques et améliorer leur impact environnemental.
En Guadeloupe et en Martinique, près de 6 000 hommes et femmes se battent et innovent pour produire la banane la plus vertueuse, celle qui répond strictement aux normes européennes. Ces efforts portent leurs fruits et renforcent la biodiversité aux Antilles.

Le Plan banane durable avec la création de l’IT2 (Institut Technique Tropical), la collaboration avec le Cirad et le travail des producteurs a révolutionné nos pratiques et changé notre vision de l’agriculture.

Les premiers

résultats 

  • -71% de l’usage des produits phyto en Martinique entre 1996 et 2019 et -50,3% en Guadeloupe entre 2006 et 2019
  • Création de la banane Cirad 925 tolérante à la cercosporiose et obtenue par la sélection variétale et l’hybridation naturelle
  • Généralisation de l’assainissement des sols par la jachère.
  • Utilisation des pièges à charançons pour une lutte sans impact sur l’environnement.
  • Utilisation de couverts végétaux et de plantes de services
  • Effeuillage sanitaire contre la cercosporiose noire
  • Amélioration de la qualité, 80% de la production certifiée Globalgap.
  • Inventaire et protection de nos espèces endémiques, servir la biodiversité
  • Retour de prédations naturelles et de l’équilibre biologique.

La responsabilité
sociale

« Former nos producteurs à l'agriculture durable »

Des formations aux meilleures pratiques agricoles sont dispensées aux producteurs et la coopération régionale et le partage des connaissances sont privilégiés avec l’aide de l’institut technique tropical (IT2), du CIRAD, et de l’INRA.

Par ailleurs la filière a financé avec l’organisme paritaire Fafsea 500 000 heures de formation professionnelle ces 5 dernières années. Ces formations sont essentielles pour favoriser les évolutions de carrière et développer les compétences des producteurs et des salariés.

Améliorer les conditions de travail
L’utilisation de palettiseurs automatiques, dans les mûrisseries de notre réseau Fruidor Banane, permet d’améliorer les conditions de travail des opérateurs.

La pérennité économique

Par l’importance de ses surfaces agricoles, les emplois directs et indirects générés (10 000) et le volume de ses activités, la filière est le premier employeur agricole de Guadeloupe et de la Martinique. L’adoption de meilleures pratiques agricoles par tous les planteurs permet une augmentation de la part des bananes sous label de qualité et donc une meilleure valorisation de la production.

Chiffres
clefs

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UN MOTEUR DE L’ÉCONOMIE
ANTILLAISE

De part son étendue en termes de surface agricole, les emplois que génère notre filière et le volume de ses activités, la Banane de Guadeloupe & Martinique occupe un rôle majeur dans l’économie globale des deux îles et s’engage sur l'avenir.

De part son étendue en termes de surface agricole, les emplois que génère notre filière et le volume de ses activités, la Banane de Guadeloupe & Martinique occupe un rôle majeur dans l’économie globale des deux îles et s’engage sur l’avenir.

MAINTENIR ET DÉVELOPPER L’EMPLOI

Les Antilles sont un petit territoire, exposé à de nombreux aléas climatiques et où il est difficile de développer des activités industrielles pourvoyeuses d’emploi. Notre filière a le devoir de tout faire pour pérenniser et développer l’emploi en :

  • garantissant un niveau d’activité constant tout au long de l’année, quels que soient les conditions de marché ou les aléas climatiques ;
  • développant les compétences tout au long de la vie des salariés, pour leur permettre de progresser dans leur parcours professionnel.

Cette volonté de solidité de la filière assure aux salariés agricoles un emploi sûr toute l’année, car contrairement à de nombreux fruits, la Banane n’est pas le fruit d’une seule saison !

ÊTRE UN MOTEUR DE LA DYNAMIQUE COMMERCIALE ET EXPORTATRICE DES ANTILLES

Chaque semaine, un bateau rempli de bananes part vers l’Europe – 250 conteneurs, soit 5 000 tonnes de fruits, c’est-à-dire 27 millions de bananes ! La quantité de bananes expédiée de Guadeloupe et de Martinique est à ce point considérable, qu’elle a contribué à la mise en place d’une ligne de fret Antilles – Métropole spécialement dédiée.
Pour convoyer cette production qui représente en moyenne 75% des échanges entre les Antilles et la métropole, un partenariat avec le transporteur maritime CMA CGM a été établi conduisant à cette situation inédite dans le monde. Ce partenariat étroit nous permet également de travailler communément sur les engagements environnementaux.
Cet axe d’échanges commerciaux fonctionne dans les deux sens : une fois déchargé, le bateau repart vers les Antilles avec, à son bord, des produits et denrées indispensables à la vie sur place et ne pouvant être produites localement.

Chaque semaine, un bateau rempli de bananes part vers l’Europe – 250 conteneurs, soit 5 000 tonnes de fruits, c’est-à-dire 27 millions de bananes !

COMMENT EXPLIQUER LE DYNAMISME DE LA FILIÈRE BANANE DE GUADELOUPE & MARTINIQUE PAR RAPPORT AUX AUTRES FILIÈRES ANTILLAISES ?

Une des raisons du dynamisme de notre filière Banane de Guadeloupe & Martinique est sa présence sur les marchés européens. Le contexte concurrentiel nous pousse à rechercher constamment l’excellence et à innover pour être toujours compétitifs. Afin de faire profiter de son dynamisme et de ses meilleures pratiques aux autres filières antillaises (ananas, filière maraîchères…), la filière a créé en 2008 l’Institut Technique Tropical (IT2) pour permettre le partage de ses savoir-faire.

LA GUADELOUPE ET LA MARTINIQUE ONT UN TAUX DE CHÔMAGE PARMI LES PLUS ÉLEVÉS EN EUROPE. EN QUOI LA FILIÈRE BANANE JOUE T’ELLE UN RÔLE ACTIF DANS L’ÉCONOMIE AU ANTILLES ?

La filière Banane de Guadeloupe & Martinique génère en tout plus de 10 000 emplois : environ 1 actif sur 20 aux Antilles travaille pour la filière Banane ! Outre son importance en termes de taux d’emploi – 40% des salariés agricoles de Guadeloupe et 60% des salariés agricoles de Martinique – notre filière ouvre des perspectives nouvelles en matière de métiers, notamment pour les jeunes. En effet, plus de 30 compétences professionnelles différentes sont mobilisées pour produire notre Banane.

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